☀️De saison

Conseil : Il est conseillé de questionner la consommation d’une alimentation de saison.

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Pourquoi ?

A l’heure de la mondialisation où il est possible de consommer tout type de fruits et légumes en toute saison, il est fréquent que les individus s’interrogent sur l’empreinte d’une telle pratique (et sur l’impact environnemental de manière générale). Qui plus est, il n’est pas rare également que certains individus surestiment la portée de réduction de l’empreinte qu’implique le respect de la saisonnalité. Il est donc important que l’individu connaisse les ordres de grandeur en jeu.

Conseils d'application

L’estimation de l’empreinte associée à la consommation d’une alimentation de saison peut être faite de la manière suivante :

  • en modulant l’empreinte des repas ou régimes alimentaires par des coefficients représentant la porté de réduction de l’empreinte qu’implique une consommation de saison.

Conseil : Pour les approches questionnant la saisonnalité de la consommation d’un individu, il est conseillé de faire varier la portée de cette modulation selon une fréquence de consommation (allant de 0 % ou “jamais” à 100 % ou “toujours”).

Ce mode de questionnement semble être le plus adéquat pour cerner cette consommation et ainsi fournir un ordre de grandeur pertinent.

Conseil : Il est conseillé de faire preuve de transparence et/ou de s’appuyer sur des travaux académiques ou études spécialisées quant aux coefficients utilisés pour moduler l’empreinte d’une alimentation de saison.

Exemples pratiques - MyCO2 s'appuie sur l’étude Empreintes sol, énergie et carbone de l'alimentation de l’ADEME qui compare agriculture biologique et conventionnelle - Nos Gestes Climat s'appuie sur les données Agribalyse pour construire un rapport saison/hors saison. Ce dernier souffre toutefois d’une limite : seuls 2 produits sont étudiés en déclinaison saison et hors saison (fraise et tomate).

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