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Conseil : Il est conseillĂ© d’aborder le sujet de la consommation d’une alimentation biologique.

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Pourquoi ?

Au carrefour des prĂ©occupations sanitaires, sociales et environnementales, l'agriculture biologique a connu un fort essor lors de la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente et est vue par de nombreux individus comme LA solution pour rĂ©duire l’empreinte de leur alimentation. En effet, il n’est pas rare que les individus surestiment largement la portĂ©e de rĂ©duction de l’empreinte qu’implique une alimentation biologique en “mĂ©langeant” l’ensemble des problĂ©matiques environnementales entre elles (impact sur la biodiversitĂ©, pollution des eaux souterraines, etc.) alors que le sujet est complexe et que la diffĂ©rence entre deux produits (en bio et en conventionnel) dĂ©pend d’une multitude de facteurs et de techniques de production. Qui plus est, il est toujours important de faire savoir aux individus que pour les rĂ©gimes alimentaires (fortement) carnĂ©s une alimentation biologique sera inopĂ©rante pour rĂ©duire l’empreinte de leur alimentation.

Conseil d'application

Conseil : Sur le sujet de l’alimentation biologique, il est conseillĂ© une approche pĂ©dagogique contextualisant et expliquant les diffĂ©rents enjeux associĂ©s Ă  cette alimentation.

Ainsi, transformer notre agriculture en une agriculture plus respectueuse du vivant ne consiste pas en un simple changement technique dans la façon de produire (garder les mĂȘmes cultures et les mĂȘmes objectifs d’exportation en agriculture biologique est de toute façon impossible). Il faut en repenser la finalitĂ© (comme une autosuffisance plus grande) afin de pouvoir diversifier les cultures et les rotations au bĂ©nĂ©fice de l’activitĂ© biologique des sols.

De plus, cette transformation vers une agriculture plus Ă©cologique (agroĂ©cologie, permaculture, etc.) permettra de rĂ©duire de nombreux autres impacts environnementaux. En effet, la suppression d’un grand nombre d’intrants et la mise en Ɠuvre de nouvelles techniques de culture permettront de prĂ©server la biodiversitĂ©, de protĂ©ger la santĂ© de la population, des sols de l’eau et de l’air, de crĂ©er des emplois tout en amĂ©liorant les revenus et la rĂ©silience des exploitations agricoles face aux consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique. NĂ©anmoins, pour rĂ©ussir Ă  transformer notre agriculture, le consommateur doit aussi faire sa part. En effet, cette transformation doit s’accompagner d’une transformation de notre rĂ©gime alimentaire, afin que ce dernier soit moins carnĂ© et complĂ©tĂ© de plus de cĂ©rĂ©ales et lĂ©gumineuses.

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