Repas (déjeuners et dîners)
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Règle_a : L’estimation de l’empreinte associée aux aliments consommés doit se faire en raisonnant soit sur le régime alimentaire dans son ensemble soit sur les repas consommés. A minima, les repas ou régimes alimentaires suivants doivent être proposés : fortement carné (avec une déclinaison viande rouge dominante et une déclinaison viande blanche dominante), flexitarien (i.e. faiblement carné), végétarien, végétalien.
Règle_b : L’estimation de l’empreinte associée aux aliments consommés doit se faire en raisonnant soit sur le régime alimentaire dans son ensemble soit sur les repas consommés. A minima, les repas ou régimes alimentaires suivants doivent être proposés : fortement carné (avec une déclinaison viande rouge dominante et une déclinaison viande blanche dominante), flexitarien (i.e. faiblement carné), végétarien, végétalien.
Le régime alimentaire est le facteur d’influence principal de l’empreinte de l’alimentation. Du fait notamment des émissions de GES liées aux activités d’élevage (), les régimes alimentaires fortement carnés majorent très fortement l’empreinte d’un individu.
A l’inverse, des régimes alimentaires beaucoup plus végétal sont des vecteurs de réduction d’empreinte massifs. Même si les régimes végétarien et végétalien sont des modes de consommation, leur portée de décarbonation doit être mise en avant pour le plus grand nombre. Quant au régime flexitarien, régime impliquant une consommation de viande très limitée, ces derniers sont un moyen d’engager progressivement les individus dans une réduction de la consommation de viande.
Le raisonnement en approches représentatives a pour objectif de constituer des repas ou régimes alimentaires moyens en adéquation avec les besoins d’apports journaliers et/ou recoupant avec les enquêtes de consommation alimentaire. En France l’étude INCA 3 analyse les consommations des français constituant ainsi une base de référence. D’autres enquêtes telles que celle de la FAO (Food and Agriculture Organization) peuvent également être utilisées.
Conseil : Afin de coller à la diversité des régimes alimentaires, il est conseillé de diversifier les repas ou régimes proposés à individu en plus de ceux évoqués dans la règle d'en-tête (ou Règle_a).
Peuvent être évoqués des régimes uniquement carné ou encore des régimes pescétariens.
Par ailleurs, comme mentionné dans la Règle_a, l’estimation de l’empreinte associée aux aliments consommés peut être faite de deux manières :
1️⃣ en questionnant les repas consommés (en distinguant le petit-déjeuner des autres types de repas)
Conseil : Pour l’approche par repas, il est conseillé de distinguer déjeuner et dîner du petit-déjeuner et de questionner les repas consommés selon une temporalité hebdomadaire. Il est également conseillé de s’appuyer sur une approche représentative (cf. Règle_b).
La temporalité hebdomadaire semble être la plage temporelle la plus adéquate pour questionner un individu sur ce type de repas.
2️⃣ en questionnant le régime alimentaire dans son ensemble
Conseil : Pour l’approche par régime alimentaire, il est conseillé de s’appuyer sur une approche représentative (cf. Règle_b).
Déconseillé : Le corollaire des deux conseils précédents amène à déconseiller de questionner l’individu uniquement via une approche par quantité.
En effet, bien qu’une approche par “quantité” consommée puisse être jugée plus précise (sur la qualité de la donnée d’entrée uniquement) elle dessert toutefois l’aspect pédagogique intrinsèque au calcul d'empreinte individuelle. Cette approche peut toutefois être proposée, en complément d’une approche représentative, aux individus qui souhaitent rentrer dans ce niveau d’analyse de leur alimentation.
Conseil : Quelle que soit l’approche suivie il est conseillé de s’appuyer sur les données Agribalyse. Au regard de la grande diversité de FE disponibles et dans le but de limiter la variabilité de l’estimation de l'empreinte des repas ou régimes alimentaires (en fonction des FE considérés) il est également conseillé d’utiliser une approche moyennante (i.e. moyenne des FE de la même catégorie d’aliment).
Exemple : faire la moyenne des différents FE “poisson blanc” pour le FE poisson blanc “final”