👣Conclusion
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La comptabilité carbone est un outil structurant de la lutte contre le changement climatique dont le but est d’identifier les sources d’émissions de GES afin de pouvoir les réduire. Au même titre que les organisations et les États, les individus doivent être sensibilisés à l’impact de leur mode de vie et surtout outillés pour mener leur propre transition.
C’est ce que permet cette première méthode d’empreinte carbone personnelle. Cette méthode apporte une contribution importante à la comptabilité carbone en étendant le champ de cette dernière à l’échelle des individus. Par les principes et les recommandations mises en avant, l’ABC a cherché à poser des bases solides à la comptabilité carbone centrée sur les individus. S’appuyant sur les réflexions du groupe de travail sur l’Empreinte Carbone Individuelle et portés par une volonté de convergence (notamment méthodologique) entre calculateurs, acteurs de la sensibilisation individuelle, experts carbone et institutions, ces principes et recommandations cherchent à refléter les meilleures pratiques en terme d’estimation de l’empreinte d’un individu (afin de porter une information exhaustive et précise de la contribution climatique d’un individu) et les meilleures pratiques quant aux moyens d’engager les individus dans la réduction progressive et pérenne de leur empreinte.
Ces principes et recommandations continueront d’évoluer au fur à mesure de la publication de nouvelles données et/ou de l’émergence de nouveaux consensus. De plus, ils serviront de futures initiatives pour qu’elles se construisent sur des bases méthodologiques solides tout autant qu’ils serviront les calculateurs et acteurs de la sensibilisation eux-mêmes qui pourront faire leur les principes et recommandations émis sur les sujets qui les concernent.
Par ailleurs, cette méthode est la première pierre d’un travail méthodologique de fond. Plus spécifiquement, des réflexions sur l’articulation des visions macroéconomiques et visions dites “micro” (i.e. basée sur des FE) vont être menées et des travaux d’exploration des différentes dimensions de l’empreinte carbone personnelle (articulation de l’empreinte de l’épargne et de l’empreinte de consommation, compréhension des inégalités carbone, influence du groupe sur l’empreinte individuelle) sont également attendus afin de mettre à disposition du débat public des éléments d’explication, des principes et des messages clairs.
Enfin, cette volonté d’outiller les individus dans leur transition ne doit pas être mal interprétée. Loin de nous la volonté de faire porter la responsabilité de la transition aux seuls individus. La partie dédiée à l’action est claire sur le sujet et met en avant le besoin de transformation systémique pour atteindre nos objectifs individuels : une empreinte de 2 tonnes d’équivalent CO2 en 2050 pour tous.