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Règle : Les vols effectués par un individu sur une année doivent être questionnés et distingués entre trois types de vols : court, moyen et long courrier. Les FE de la Base Empreinte avec prise en compte des traînées de condensation doivent être utilisés
Le questionnement des vols effectués par un individu peut être fait de deux manières :
1️⃣ en questionnant les kilomètres parcourus en avion.
Conseil : pour les vols questionnés selon une approche kilométrique il est conseillé d’utiliser une API de calcul de distance aérienne
En effet, permettre à l’utilisateur de renseigner les villes de départ et d’arrivée de ses vols est bien plus simple et intuitif qu’estimer les kilomètres parcourus en avion (notamment pour des vols long courrier)
2️⃣ en questionnant les heures de vol.
Conseil : pour les vols questionnés selon une approche horaire il est conseillé d’utiliser une vitesse moyenne par type de vol afin que les FE se retrouvent exprimés en kgCO2eq/passager.heure
Cette approche introduit une incertitude supplémentaire à celle des FE (celle de la vitesse moyenne de vol) mais semble plus intuitive que l’estimation des kilomètres sans API. Il est proposé d’utiliser ces valeurs pour les vitesses moyennes :
court courrier : 462 km/h (vitesse moyenne de vol pour un Paris Toulouse : 600 km / 1.3 h
moyen courrier : 540 km/h (vitesse moyenne de vol pour un Paris Alger : 1350 km / 2.5 h)
long courrier : 682 km/h (5800 km / 8.5 h)
Même si le secteur aérien est un contributeur relativement mineur à l’empreinte carbone mondiale ainsi qu’à l’empreinte carbone de la France (1,5 % de l’empreinte carbone de la France, 5% de l’empreinte du poste transport), sa contribution à l’empreinte carbone de certains Français est parfois écrasante. En effet, l’avion est un mode de transport extrêmement carboné et peu partagé par l’ensemble des Français. A titre d’exemple, un aller-retour Paris-New-York contribue, à l’échelle d’un individu, à émettre environ 1,8 tCO2eq soit quasiment le budget 2 tonnes et seulement 11 % de la population française dit (2 % dit prendre l’avion plusieurs fois par mois et 9 % plusieurs fois par an).
De plus, la contribution au réchauffement des effets “non-CO2” est très significative pour le transport aérien. Les premières études mettaient en avant que ces effets climatiques totaux étaient de 1,9 à 2,8 fois plus grands que les seuls effets liés aux émissions de CO2. estiment les effets “non-CO2” entre 3,8 et 4,3 plus grand que les seuls effets climatiques liés aux émissions de CO2.
L’objectif de l’estimation de l’empreinte carbone personnelle est avant tout de sensibiliser à son degré d’impact sur le climat. Cette estimation porte souvent sur le périmètre temporel d’une année (cf. ). Toutefois, l’impact des trajets en avion est tel que les experts du GT estiment possible d’élargir la plage temporelle (annuelle) de questionnement afin de mieux rendre compte de cet impact (lissé) sur l’empreinte carbone d’un utilisateur. Il en résulte ainsi une empreinte des trajets aériens lissée évitant en conséquence des variations d’empreinte très fortes d'année en année en fonction des vols effectués (ou non). Un lissage des émissions de GES des vols effectués sur les 3 dernières années semble être la plage temporelle maximum acceptable.