Construction
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RĂšgle : Lâempreinte associĂ©e Ă la construction du lieu dâhabitation dâun individu doit ĂȘtre prise en compte et doit distinguer maison individuelle et habitat collectif (i.e. appartement). Lâestimation de lâempreinte doit ĂȘtre fonction des m2 habitables et ĂȘtre rĂ©partie entre les diffĂ©rents membres du foyer. LâĂąge du logement doit aussi ĂȘtre questionnĂ©e et son empreinte doit ĂȘtre amortie sur une durĂ©e de 50 ans
Cependant, il est nĂ©cessaire de fournir un ordre de grandeur quant Ă lâimpact de la construction de nos logements. Bien qu'imparfaite, cette mĂ©thode a toutefois le mĂ©rite de fournir un chiffrage et dâĂȘtre pertinente pour sensibiliser Ă lâenjeu de sobriĂ©tĂ© sur les surfaces habitables ainsi quâĂ celui du taux dâoccupation par logement.
Il nâen reste pas moins que cette approche ne se projette pas sur le futur car, comme Ă©voquĂ© en introduction du chapitre, ce sont avant tout les choix futurs dâun individu (par exemple lors dâun dĂ©mĂ©nagement) qui dĂ©termineront lâempreinte de son poste Logement. A ce titre, le secteur rĂ©sidentiel suit encore des tendances incompatibles avec une lutte efficace contre le changement climatique (et lâobjectif de zĂ©ro artificialisation nette). En effet, la dĂ©carbonation du secteur suppose de limiter l'expansion des zones urbaines et les constructions neuves (de zones pavillonnaires notamment) pour venir Ă lâinverse les densifier et rĂ©nover le parc existant. Ces tendances sont le fruit de choix individuels (lĂ aussi plus ou moins contraints en fonction des tensions sur le secteur du logement, du budget Ă disposition, etc.) autant que les choix individuels sont la consĂ©quence de ces tendances.
Ainsi, dans un travail dâamĂ©lioration continu de la mĂ©thode, lâABC et les membres du GT chercheront Ă traduire ces notions pĂ©dagogiques en Ă©lĂ©ments concrets (Ă©volution Ă©ventuelle du calcul de lâempreinte, exploration de nouveaux modes de restitution de lâempreinte avec ou sans amortissement, projection dâempreinte future au moment dâun choix de vie comme un dĂ©mĂ©nagement, etc.).
RĂšgle : Lâempreinte de la construction doit intĂ©grer les Ă©missions associĂ©es Ă la dĂ©forestation importĂ©e, soit un forfait de 46 kgCO2eq/m2,. Ce forfait doit aussi ĂȘtre amortie sur une durĂ©e de 50 ans.
DĂ©conseillĂ© : Il est dĂ©conseillĂ© dâutiliser les FE de la Base Empreinte Ă©tant donnĂ© que ces derniers sous-estiment lâempreinte des bĂątis construits et ne sont pas reprĂ©sentatifs de la rĂ©alitĂ© du parc construit
Ces FE bien que reprĂ©sentant lâĂ©tat « actuel » des constructions (i.e. moins Ă©missives que les constructions du passĂ©) sont plus Ă©levĂ©s que les donnĂ©es de la Base Empreinte et leurs pĂ©rimĂštres sont plus Ă©largis : prise en compte du contributeur "composant" (i.e. produits et Ă©quipements) et du contributeur "chantier" ; raisonnement sur le cycle de vie entier du bĂąti (prise en compte du renouvellement des composants (maintenance, rĂ©paration, remplacement, rĂ©habilitation) et prise en compte de la fin de vie du bĂąti).
RĂšgle : Lâempreinte de la construction doit intĂ©grer les Ă©missions associĂ©es Ă la dĂ©forestation importĂ©e, soit un forfait de 46 kgCO2eq/m2,. Ce forfait doit aussi ĂȘtre amortie sur une durĂ©e de 50 ans.
Lâutilisation dâune durĂ©e limite dâamortissement de 50 ans peut entraĂźner une disparitĂ© entre individus dans la prise en compte des Ă©missions associĂ©es Ă la construction de leur logement (entre ceux qui se verraient attribuer un forfait et ceux pour qui le logement serait considĂ©rĂ© âamortiâ). Qui plus est, cette prise en compte des Ă©missions du passĂ© ne colle pas tout Ă fait Ă la rĂ©alitĂ© physique et peut ĂȘtre jugĂ©e comme une mĂ©thode inadĂ©quate pour sensibiliser un individu Ă son empreinte actuelle. Enfin, lâobjectif 2 tonnes (cf. ) sâabsout lui aussi des Ă©missions du passĂ©.
Les FE de la Base Empreinte sont basés sur les résultats de , expérimentation pour laquelle les bùtis étudiés étaient, pour une trÚs grande majorité, trÚs performants (44 labellisés BBC ou équivalent et 12 conformes à la réglementation RT 2012). Ainsi, les FE sous-estiment le contenu carbone de la construction et ne sont pas représentatifs de la réalité du parc construit. Par ailleurs, ces derniers ne portent que sur le contributeur « produits et équipements », le contributeur « chantier » n'étant pas pris en compte (bien que sa contribution GES soit minime).
Ce forfait est élaboré en considérant les émissions importées associées aux produits de construction (cf. ), soit 37 kgCO2eq/hab, la surface moyenne par hab soit 42 m2/hab (source CEREN) et une durée d'amortissement de 50 ans et en appliquant la formule suivante :