Vêtements
Last updated
Last updated
Règle : L’empreinte associée aux achats de vêtements par un individu doit être prise en compte. Cette empreinte doit intégrer les émissions associées à la déforestation importée, soit un forfait de 24 kgCO2eq/habitant.
Pris individuellement, un tee-shirt, une robe ou une chaussure n’a que très peu d’impact sur le climat et participe donc très faiblement à l’empreinte d’un individu. Même une garde robe entière peut contribuer d’une manière moindre à cette dernière par rapport à un équipement électroménager ou une grande télévision. En revanche, le renouvellement permanent de nos habits pour des raisons d'obsolescence culturelle (car les tendances changent avec la mode) est un facteur certain de majoration de l’empreinte.
L’estimation de l’empreinte associée aux achats de vêtements peut être faite de deux manières :
1️⃣ en questionnant les vêtements achetés sur une année et en utilisant les FE propres à chaque vêtement.
Cette approche permet de coller au plus près à la consommation d’un individu.
A cela s'ajoutent de nombreux autres impacts environnementaux (consommation d’eau de la matière première ou lors des phases de confection, pollution liée à l’usage de produits chimiques pour les teintures/tanneries, etc.) ainsi qu’une délocalisation d’une très grande partie de la production vers l’autre bout du monde. Ces différents facteurs questionnent les individus pour qui les différents impacts et les ordres de grandeur en présence sont souvent confus. Quant au sujet de la déforestation importée de nos vêtements, il est approfondi dans le chapitre .
2️⃣ en se basant sur les données de la pour établir un forfait moyen d’émissions
Les sujets de l’impact des achats d’occasion sur l’empreinte et sur les émissions associées à la déforestation importée sont traités dans la section .