🔌Vecteur électrique

Règle : Pour ce vecteur énergétique, il doit être considéré une vision location-based (i.e. dépendance physique au réseau unique) et par conséquent il doit être utilisé le FE réseau de la Base Empreinte (distingué ou non par usage - cf. conseils en fin de section).
Proscription : Le corollaire de la règle précédente conduit à proscrire tout calcul d’empreinte associée à la consommation d’électricité dite “verte” (i.e. issue de contrats “d’électricité verte”).
Pourquoi ?
L’estimation d’une empreinte carbone a vocation à refléter une réalité physique : ici la dépendance à un réseau unique ne faisant pas de différence entre types d’électrons (qu’ils soient issus d’une centrale nucléaire, d’un barrage hydraulique, d’une centrale thermique ou d’une installation EnR). La production d’électricité renouvelable est rarement autoconsommée et est très souvent connectée au réseau national. Cette production « verte » s’inscrit donc dans le mix électrique national.
Même si l’utilisation du FE réseau tend à sous-estimer l’empreinte des individus se chauffant uniquement à l’électrique (étant donné que les besoins de chauffe sont plus forts en hiver, période où le mix électrique est le plus carboné), l’ordre de grandeur fourni quant à l’empreinte associée à la consommation d’électricité est acceptable (au regard d’une méthode alternative discriminant la consommation d’électricité en différent usage).
Une approche saisonnalisée des usages permet de mieux refléter la réalité de l’empreinte associée à la consommation d’électricité pour l’ECS et surtout pour le chauffage. En effet, ces usages sont plus intensifs en hiver, période où le mix électrique est le plus carboné étant donné le recours à des centrales thermiques à flamme afin d’assurer une capacité de production suffisante permettant un « bouclage » de l’équilibre offre-demande.
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