🔌Vecteur électrique

Source : Pexel

Conseil : Sur le sujet de l’électricité "verte", il est conseillé une approche pédagogique mettant en avant la contribution des installations renouvelables à la diminution du contenu carbone du FE réseau, leur nécessaire développement massif pour atteindre la neutralité carbone en France à l’horizon 2050 tout en étant lucide sur la contribution limitée des offres d'électricité verte à ces objectifs.

Pourquoi ?

L’estimation d’une empreinte carbone a vocation à refléter une réalité physique : ici la dépendance à un réseau unique ne faisant pas de différence entre types d’électrons (qu’ils soient issus d’une centrale nucléaire, d’un barrage hydraulique, d’une centrale thermique ou d’une installation EnR). La production d’électricité renouvelable est rarement autoconsommée et est très souvent connectée au réseau national. Cette production « verte » s’inscrit donc dans le mix électrique national.

Avis du GT

Sur le sujet de l'électricité verte, les experts du GT recommandent de porter à l’attention des individus la faible contribution des contrats d’électricité verte aux développements de nouvelles installations EnR en France. En effet, de nombreuses Garantie d'Origine (GO) ne sont pas issues de nouveaux projets EnR mais de barrages hydrauliques construits avant 1990, dont les installations sont déjà bien amorties. A l’instar de l’avis technique de l’ADEME, il est important que les acteurs de la sensibilisation individuelle insistent sur la nécessité de contractualiser avec des acteurs œuvrant au réel développement de nouvelles capacités EnR.

Toutefois, le développement des capacités EnR est une nécessité pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en France en 2050. La souscription à ce genre de contrats (auprès d’acteurs sérieux !) est un signal d’importance que les experts du GT estiment nécessaire de valoriser. C’est pourquoi, il est proposé que ce genre d’actions se voient abordées au sein du volet "Action" (et non au sein du volet "Estimation"), qu'elles soient considérées comme des actions de réduction indirecte de l'empreinte (cf. Actions à proposer) et qu'elles fassent l’objet d’un calcul d’émissions évitées.

Conseil : Pour les approches questionnant la consommation totale d’énergie d’un individu, il est conseillé d’utiliser le FE réseau de la Base Empreinte.

Même si l’utilisation du FE réseau tend à sous-estimer l’empreinte des individus se chauffant uniquement à l’électrique (étant donné que les besoins de chauffe sont plus forts en hiver, période où le mix électrique est le plus carboné), l’ordre de grandeur fourni quant à l’empreinte associée à la consommation d’électricité est acceptable (au regard d’une méthode alternative discriminant la consommation d’électricité en différent usage).

Conseil : Pour les approches distinguant l’usage lié à la consommation d’énergie, il est conseillé d’utiliser pour le chauffage et l’ECS les FE par usage de la Base Empreinte construit selon l'approche saisonnalisée.

Une approche saisonnalisée des usages permet de mieux refléter la réalité de l’empreinte associée à la consommation d’électricité pour l’ECS et surtout pour le chauffage. En effet, ces usages sont plus intensifs en hiver, période où le mix électrique est le plus carboné étant donné le recours à des centrales thermiques à flamme afin d’assurer une capacité de production suffisante permettant un « bouclage » de l’équilibre offre-demande.

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