Énergie du logement (chauffage, cuisson, eau chaude sanitaire et électricité spécifique)
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Règle : L’empreinte associée à la consommation d’énergie du logement (quel que soit l’usage) doit être prise en compte et son estimation doit s’appuyer sur les FE de la Base Empreinte. A minima il doit être pris en compte les consommations des vecteurs énergétiques suivants : électricité, gaz de réseau, réseau de chaleur, fioul, bois et pompe à chaleur
Règle : L’empreinte associée à la consommation d’énergie doit être répartie entre les différents membres du foyer
L’objectif du calcul d’empreinte carbone est avant tout de fournir un ordre de grandeur, c’est pourquoi cette approximation est jugée acceptable.
Les règles et conseils propres à chaque vecteur énergétique sont détaillés dans les sections ci-après.
L’estimation de l’empreinte associée à la consommation d’énergie peut être faite de deux manières :
1️⃣ en questionnant directement l’utilisateur sur sa consommation par vecteur énergétique (X kWh d’électricité, Y litres de fioul, etc.)
2️⃣ en estimant la consommation à partir de facteurs quantitatifs (surface, type de logement - maison individuelle ou logement collectif, performance de l’isolation, etc.) et de paramètres qualitatifs (ressenti, température de chauffe). L’objectif de telles approches est de disposer in fine de consommations exprimées en unité physique par usage (kWh/m2 pour le chauffage, kWh/personne pour la cuisson, etc.).
Règle : Pour les approches estimant la consommation d’énergie en fonction des spécificités du logement, les facteurs quantitatifs doivent s’appuyer sur des données de référence comme l’IEA, le CEREN et/ou la réglementation thermique type RE2020
Exemples pratiques
MyCO2 s’appuie sur les données du CEREN (Centre d’études et de recherches économiques sur l’énergie) pour estimer en fonction du type de logement et de son isolation la consommation annuelle par m2 propre aux usages de type chauffage et ECS. Ces consommations sont ensuite modulées en fonction de la zone climatique en reprenant les modulations de la réglementation thermique RT2012. Viennent ensuite des modulations qualitatives questionnant la température de consigne et les habitudes de chauffe. In fine, cette consommation estimée est répartie entre eau chaude sanitaire (15 %) et chauffage (85 %) et classée par vecteur énergétique en s’appuyant sur les données du CEREN. Une dernière correction est apportée, afin de prendre en compte la performance énergétique du vecteur énergétique. Pour les usages cuisson et consommation d’électricité spécifique, MyCO2 s’appuie, ici aussi, sur les données du CEREN.
2 tonnes s'appuie, pour un individu ne connaissant pas sa ou ses consommations d’énergie, sur des données de l’IEA (Agence Internationale de l’Energie) pour déterminer les consommations par source (i.e. type d’énergie) au sein du secteur résidentiel. Dans le cas d’un individu connaissant sa ou ses consommations, ces dernières sont utilisées (et questionnées par source). 2 tonnes s’appuient également sur d’autres données de consommation par usage reprises de l’IEA et de l’ACEEE (American Council for an Energy-Efficient Economy) pour construire des consommations normalisées par usage (ex kWh/m2 pour le chauffage, kWh/personne pour la cuisson, etc.). Ces données normalisées par usage permettent ainsi d'estimer les consommations par usage et par foyer. S’en suit une répartition des consommations par source (réelle ou estimée) en fonction du poids de l’usage (au sein des consommations par usage issues des données de l’IEA) pour estimer, in fine, des consommations par source par usage des individus.