🖥️Numérique
Last updated
Last updated
Règle : L’empreinte associée aux usages numériques doit être prise en compte. Les usages considérés doivent être ceux réalisés dans un cadre personnel, les usages faits dans un cadre professionnel relevant de la comptabilité carbone des organisations.
Règle : L'estimation de l’empreinte doit s’appuyer sur les conseils explicités au sein de cette section et utiliser le FE réseau (électrique) de la Base Empreinte.
Conseil : Il est conseillé d’accompagner cette prise en compte de messages pédagogiques contextualisant l’empreinte de nos usages vis à vis de celle de la fabrication des terminaux. Il est également conseillé de mettre en avant l’empreinte limitée de nos usages numériques du fait du caractère peu carboné du mix électrique français.
Le numérique est un secteur en perpétuelle évolution dont la croissance exponentielle interroge quant à sa compatibilité avec la tenue d’objectif climatique. Même si des (notamment dans les pays ou le mix électrique est peu carboné), il n’en reste pas moins que ces usages numériques se massifient année après année.
Réseaux sociaux, streaming vidéo, jeux en ligne, ce gigantesque volume de contenus numériques (et donc de données) continue de croître et interroge fortement les individus quant à la réalité de l’empreinte associée à leurs usages. Cette dernière est d’ailleurs souvent mal distinguée d’autres impacts environnementaux (raréfaction des ressources en premier lieu, consommation d’eau et de produits chimiques pour l'extraction de terres rares) mais aussi sociaux (condition d’extraction de certains minerais, gestion défaillante de la fin de vie de nos équipements électroniques participant à ), tout cela participant à la confusion des ordres de grandeur en présence.
L’estimation de l’empreinte associée aux usages du numérique peut être faite de deux manières :
1️⃣ en questionnant le nombre d’heures dédiées aux différents usages numériques d’un individu (mails, navigation web, streaming audio/vidéo, etc.) de manière détaillée (i.e. par usage) ou de manière globale
Conseil : Pour les approches questionnant le nombre d’heures dédiées aux usages numériques, il est conseillé de considérer soit
Une consommation électrique horaire (kWh/h) par nature (mails, streaming, etc.) et type d’usage (wifi, 4G, etc.).
Une consommation électrique horaire unique majorante et conservatrice (i.e. l’usage le plus consommateur).
Il est également conseillé d’être transparent sur les consommations considérées et de s’appuyer sur des travaux d’experts et/ou d’agence environnementale.
2️⃣ en estimant la consommation annuelle de données (en Go) d’un individu en fonction de la nature des usages (mails, navigation, streaming audio/vidéo, etc.) et du type d’usage (wifi ou 4G, SD/HD pour le streaming, etc.).
Conseil : Pour les approches estimant la consommation annuelle de données, il est conseillé d’être transparent sur les consommations considérées et/ou de s’appuyer sur des travaux d’experts et/ou d’agence environnementale.
Conseil : Quelle que soit l’approche suivie, il est conseillé que les consommations utilisées (électrique ou de données) intègrent les consommations des infrastructures (réseaux et datacenters). Il est également conseillé d’essayer d’intégrer à l’empreinte des usages numériques d’un individu une partie de l’empreinte associée la fabrication des infrastructures.